Home » Menu bas » Espace client » CONSULTER LE LIVRE D'OR » 2014-04 : haute-route Zermatt-SaasFee (Pierre)

2014-04 : haute-route Zermatt-SaasFee (Pierre)

Encore un raid magnifique avec, en supplément, le plein de globules rouges …
Mais à propos, c’est quand qu’on repart ?

A la fin du raid sur la Haute Route en 2010, attablé derrière une pizza et une bonne bière, je m’étais dit qu’il serait tout de même bien de pousser un peu plus loin, au-delà de Zermatt. Les montagnes alentour semblaient nous inviter à les rejoindre.
Il est difficile de résister à un appel de ce genre ! Aussi après quatre ans, et plusieurs raids auxquels j’ai participé dans l’Oberland, l’Otzal, en Norvège, Philippe a trouvé un créneau pour nous organiser une semaine en altitude ce mois d’avril 2014.
L’équipe démarre sous un beau soleil. Le premier sommet, le Breithorn (4159m) est avalé sans difficulté, il faut dire que les remontées mécanique nous avaient bien avancé. Après une nuit au refuge du Val d’Ayas, en Italie, nous revenons en Suisse pour escalader le Castor (4223m). Nous ne pourrons malheureusement pas monter tout à fait au sommet à cause d’un vent à 120km/h, l’arête sommitale est beaucoup trop exposée et aérienne même si le temps est au grand beau.
Le lendemain, en point d’orgue c’est une belle course jusqu’à la pointe Dufour au Mont Rose (4634m). Belle ambiance au milieu des crevasses et des séracs, des images inoubliables du point culminant des alpes Suisses !
Après une nuit de repos, nous attaquons le (gros) morceau : la traversée Zermatt – Saas Fee. Une belle longueur en altitude, des passages techniques pour lesquels Philippe ‘’va assurer’’ au propre comme au figuré.
Une dernière ‘’bosse’’ pour terminer le séjour : l’Allalinhorn (4027m) et nous rentrons car la météo à tourné vinaigre.
Nous avions prévu un jour de plus avec l’Alphubel (4206m), magnifique sommet qui va nous narguer tout au long de la dernière journée … pas grave, on reviendra !
Encore un raid magnifique avec, en supplément, le plein de globules rouges …
Mais à propos, c’est quand qu’on repart ?
Pierre.